Musique

« Tous les deux » : le nouveau bijou de Pauline Chagne

Pauline Chagne
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Sur une ballade pop-groove, Pauline nous parle des infidélités que l’on inflige aux autres et à soi-même… Un bijou esthétique et auditif à découvrir urgemment !

« Tous les deux » est le deuxième extrait de l’EP « Nuit Pauline », sorti ce vendredi 5 novembre.

Artiste soutenue par la SACEM, Pauline Chagne a été repérée par Mick Guzauski  (mix-engineer de Daft Punk, Mariah Carey, Jamiroquai, Barbra Streisand, Pharell Williamset bien d’autres…). C’est lui qui a mixé ce premier projet. Autrice de ses chansons, Pauline Chagne est également harpiste.
Après une formation classique, la jeune femme a découvert une nouvelle harpe : électrique, inouïe… qui se porte en bandoulière et permet un autre rapport à la scène.

Avec cet EP, Pauline Chagne a un grand projet : révolutionner l’image et la place de la harpe, la rendant dansante, pop, engagée et libérée. C’est sans surprise que l’on retrouve la harpe dans chacun des 5 titres composant « Nuit Pauline ».

Mais qui est Pauline Chagne ?

Après une formation de harpe pendant 15 ans à niveau national, Pauline enregistre sur plusieurs albums et travaille dans différents orchestres.
Elle se consacre ensuite à la scène différemment en entrant au cours Florent, où elle suit un double cursus de théâtre et de comédie musicale. Elle deviendra l’instigatrice et le rôle principal de la pièce de théâtre musicale “Moi aussi je suis Barbara” de Pierre Notte, jouée à Avignon 2018 et Avignon 2019. Elle joue en ce moment dans la pièce féministe “Je te pardonne (Harvey Weinstein)” de Pierre Notte, à retrouver au Théâtre du Rond-Point à Paris et en tournée.

Depuis 2020, Pauline Chagne est en résidence au Théâtre Traversière à Paris, pour la création de ses concerts.
En 2021 Pauline commence à travailler avec Mick Guzauski (mix-engineer de Daft Punk, Mariah Carey, Jamiroquai, Barbra Streisand, Pharell Williams et bien d’autres…). C’est lui qui a mixé son premier EP “Nuit Pauline”.

Pour annoncer la sortie de son EP, Pauline Chagne a sorti en 2021 un premier single “ Mélancolie Lolita” pour lequel Mathieu Amalric lui a fait l’amitié d’être présent dans le clip.

Pauline et sa harpe, une longue histoire d’amour ?

La harpe et moi c’est une longue histoire…

J’ai commencé la harpe quand j’avais 4 ans.

Quand j’ai eu l’âge d’avoir une grande harpe je suis allée avec ma mère dans ce magasin qui donnait sur la Salle Gaveau. Et là j’ai choisi ma harpe, celle que j’ai encore aujourd’hui .

Ce jour-là ça a été un des plus beaux jours de ma vie. Et je crois qu’à partir de ce moment-là, mon rêve c’était de devenir harpiste.

Bac par correspondance, études supérieures de musique, concours, ampoules à tous les doigts, 8h de harpe par jour, orchestre.

Et puis j’ai fait une mauvaise rencontre.

Une professeure de harpe par son enseignement et son comportement a détruit mon rapport à mon instrument et à moi-même.

A 19 ans j’ai arrêté. Ça a été très dur, mais j’ai arrêté. Comme une rupture.

Je savais que la harpe allait terriblement me manquer mais je ne pouvais plus la regarder, ni moi avec.

Je suis allée vers ce qui me porte vraiment, la scène.
Je suis devenue actrice et je ne l’ai plus touchée pendant 5 ans.

Il y a un peu plus de deux ans j’ai découvert une harpe électrique incroyable qui a totalement bouleversé mon approche.

Un autre son, une autre gestuelle, un autre instrument et ça a tout rendu possible à nouveau.

Pour mon compositeur Antonin Tardy et pour moi-même, elle est devenue centrale dans nos chansons.

Aujourd’hui j’ai un grand projet avec cette nouvelle harpe : révolutionner l’image et la place de cet instrument en proposant une harpe dansante, pop, engagée et libérée.”

Pauline & son engagement féministe

Je suis une artiste engagée pour les droits des femmes à plusieurs niveaux. Mon premier single “Orange sanguine” parle des menstruations : un sujet qui me semble toujours tabou, une malédiction pour certaines femmes. J’y parle des émotions et des sensations physiques, autant que de la question politique de la précarité menstruelle ou encore religieuse avec la diabolisation des règles et de la femme à travers l’histoire.

Ce single est une fête disco et colorée, une célébration de la féminité.

Je m’engage dans d’autres cadres : je joue actuellement dans “Je te pardonne (Harvey Weinstein)” pièce de Pierre Notte au Théâtre du Rond-Point et en tournée. C’est une pièce féministe, un cabaret-procès contre tous les prédateurs masculins, tout puissants de #metoo, à Peau d’Âne, en passant par la guerre de Troie et Gabriel Matzneff… On implique le public sur la place des hommes et des femmes dans cette lutte pour la liberté, qui sera lui-même le jury de ce grand tribunal.

Le point de rencontre entre la pièce et “Orange Sanguine” est la façon de procéder. Ce sont de grandes fêtes musicales. Je ne suis pas donneuse de leçon, je préfère donner des informations factuelles avec dérision et engagement. Faire la fête c’est aussi impliquer tout le monde, hommes et femmes pour partir à la guerre en chantant.”

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