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Dark Kitchens, de l’ombre à la lumière

Dark Kitchens
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Depuis la pandémie de Covid-19, les Dark Kitchens sont en plein boum.  Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce nouveau concept de restauration ? Et quels sont ses acteurs et les tendances du marché ? Découvrez en plus à travers cet article.

Dark Kitchens, le nouveau phénomène de la restauration

Venus des Etats-Unis, les Dark Kitchens, restaurants fantômes ou Cloud Kitchens, ont connu un essor spectaculaire depuis la première pandémie de covid-19. La particularité de ces restaurants virtuels mais qui sont bien physiques, est que ces établissements sont dédiés à la livraison de repas, commandés en ligne. Avant d’être pris en charge par des plateformes comme Deliveroo, Uber Eats ou Just Eat, les repas sont confectionnés dans des cuisines. Mais contrairement au modèle traditionnel de restauration, il n’y a, pour la plupart, pas la possibilité de récupérer sur place sa commande. Si grâce à ce système, les frais de fonctionnement sont considérablement réduits, en revanche, doit être pris en compte les commissions des agrégateurs qui peuvent s’élever à 40% de la commande.

Plusieurs concepts se partagent le marché. Il y a ceux qui louent des cuisines à ceux qui veulent se lancer comme l’américain Reef et proposent tout un plan pour mettre rapidement en place son business, ceux qui font leur propre cuisine dans leurs locaux et s’occupent de toute la logistique, comme le français Frichti. Mais aussi ceux qui pour diversifier l’offre, ont opté pour des partenariats avec des marques. C’est le cas par exemple de l’américain Kitopi qui aux US propose dans son offre le contenu d’enseignes comme Papa John’s ou Jollibee. Enfin, il y a les hosts kitchens. Dans ce dernier cas, les restaurants traditionnels travaillent avec des opérateurs comme Taster.

Aujourd’hui, si une majorité de français sont encore réticents, la tendance est en train de changer grâce aux nouvelles générations, plus adeptes des commandes en ligne, et qui a largement adopté dans son quotidien les ubers et autres plateformes. Fin 2021, le nombre d’établissements de ce type en France était estimé à 1500, un nombre qui devrait être multiplié par 3 pour l’année 2022.

Dark Kitchens, des français à l’assaut du marché

Si les U.S ont été les précurseurs, aujourd’hui, de nouveaux acteurs français arrivent sur le marché. Ainsi, est-ce le cas de l’enseigne Foudie dont sont actionnaires le duo de rappeur Big Flo & Oli et l’ancien président du Toulouse Football Club, Olivier Sadran. Installée à Toulouse, Floudie est aujourd’hui en train de monter en puissance sur l’Occitanie avec des projets de mise en place de cuisines sur Montpellier, Perpignan et le sud-ouest, avec des vues sur Bordeaux et Pau.

De son côté, la ville de Lyon peut compter sur la société Food’Lab. Née à Lyon il y a 3 ans, Food Lab propose à des entrepreneurs de se lancer dans le game, en leur offrant dans un même bâtiment, l’accès à une cuisine indépendante de 23m2. Des passes-plats permettent aux sociétés de livraison de récupérer les commandes, des différents établissements présents sur place. Après Lyon, Grenoble et Rennes, Food Lab prévoit d’ouvrir 80 dark kitchens à travers la France.

Après avoir lancé sa propre franchise de Tacos à la française, Tacos Avenue qui comprend aujourd’hui plus de 20 restaurants en France et au-delà, c’est au Dark Kitchen que Mohamed Soualhi a décidé de s’attaquer. Premier essai réussi à Marseille en 2021, où le fondateur a pu tester deux marques de sa création, Poutine Pops, puis Crush Burger. Aujourd’hui, le chef d’entreprise compte bien réitérer son succès avec 4 projets d’implantation en vue et le développement de nouvelles marques.

Et vous, que pensez-vous du concept des Dark Kitchens ? Avez-vous des projets en vue ? que vous soyez client de plateformes en ligne ou entrepreneur, n’hésitez pas à nous en dire plus en commentaire.

 

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