Musique

L’EP PIPI TORNADO disponible le 8 avril prochain

PIPI TORNADO
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Quand une chanteuse névrosée croise trois chiens errants sur un terrain de jeu désaffecté, cela donne Pipi Tornado. Habités par l’énergie du rock, ils s’inspirent de ce que bon leur semble comme 4 mômes jouant aux Lego. Qu’importe le vin pourvu qu’on ait l’ivresse, pour ce rock bipolaire entre lyrisme et sauvagerie.

Sur ce premier EP, le message est très clair : il n’y en a pas ! C’est bien là leur plus grand message. Ne cherchez pas le lien entre les morceaux, il n’y en a pas non plus, à moins d’en trouver un entre Nina Hagen et Rod Stewart…

Hormis un groove imparable et des guitares très rock, le fil conducteur de ces 5 titres, c’est Mélodie. Et la tornade qu’elle déclenche joyeusement avec ses 3 guérilleros. 

Une voix qui ne vous laisse pas le choix, biberonnée au punk, au rock ou à la pop, qui raconte la vie de tous les jours, l’absurde, et nourrie de références cinématographiques disparates, tout comme la musique. 

Sur ce premier EP, rageur, drôle ou épique, et où chacun pourrait y trouver son propre hit, Pipi Tornado signe les bases de son rock bipolaire, et on l’espère, d’une grande aventure.

Les dates à retenir :

  • Le single Roddy Pee-Roddy sortira le 11 février
  • Le single Pipi of the Apes sortira, accompagné d’un clip, le 18 mars
  • L’EP PIPI TORNADO sortira le 8 avril

Qui est Pipi Tornado ?

Un nouveau groupe de rock baptisé Pipi Tornado ? C’est quoi ce nom ? 

Pipi, enfin Pippi, c’est le prénom original suédois de Fifi Brindacier, devenue une des premières icônes féministes. Tornado, c’est le cheval de Zorro. Voilà, voilà. Comprenne qui pourra. Mais ça leur va bien, à ces quatre énergumènes qui aiment s’amuser avec les mots, le look et la musique…

Le groupe s’est formé à Montpellier en septembre 2019, a donné un concert de présentation au Jam, salle mythique de la ville, et… tout arrêté pour cause de pandémie. Une période qu’il a mise à profit pour composer, répéter, travailler. Il en ressort bourré d’énergie, avec 13 chansons originales. Aujourd’hui, il publie son premier EP cinq titres, distribué par PIAS.

Mélodie (chant, mélodies, textes, guitare, claviers, mélodica) et Samuel (batterie, composition, direction) se sont connus en jouant dans Vox, défunt groupe montpelliérain qui a publié un album en 2016 et s’est séparé en 2018. 

Ensemble, ils ont créé Pipi Tornado, rejoints par Eric Muller (guitare) et Lionel Puyal (basse), qui jouent ensemble depuis longtemps, en particulier au sein de l’incroyable collectif Lazy Sundaze monté par le célèbre batteur anglais Neil Conti (membre de Prefab Sprout, puis musicien de studio ayant notamment joué avec David Bowie), installé à Montpellier, qui réunit la crème des musiciens locaux, ainsi que des Anglais invités, pour des jam sessions de très haut niveau, comme ça se pratique fréquemment à Londres mais beaucoup plus rarement par chez nous.

Autant dire que Pipi Tornado est une sorte de supergroupe montpelliérain.

Ses influences sont les plus diverses qui soient, et c’est rafraichissant. Sam a joué avec Fanga (afrobeat), Valérie Sajdik (pop), Ethioda (jazz éthiopien) et Dirty Bootz (grunge), et il aime toutes ces musiques ; Eric est un guitariste de rock qui s’est mis à la soul et au jazz grâce à Neil Conti ; Lionel est un passionné de funk ; et Mélodie est rock, punk et pop : elle cite Nina Hagen, Juliette Lewis, The Bellrays, At The Drive In, mais aussi The Clash, The Sex Pistols, The Dickies (des punks californiens déconneurs, ses préférés) et… les Backstreet Boys. Pourquoi pas ?

Le tout donne un mélange détonnant de guitares rock et de rythmiques élastiques qui peut rappeler Funkadelic ou les Red Hot Chili Peppers. Mais avec au chant une lionne déjantée, tout en crinière flamboyante et platform shoes, dotée d’une voix incroyable de puissance et de justesse – une rareté en France.

En plus de son imparable maîtrise musicale, ou plutôt grâce à elle, la dinguerie et la drôlerie sont une des caractéristiques principales de ce groupe éminemment foutraque et sympathique, qui reprend sur scène un morceau de Vox, « I Don’t Give A Shit », dont le titre semble être une vraie déclaration d’intention. Et comme rien n’arrête les quatre compères, ils sont capables d’enchaîner avec une cover du hit « Hocus Pocus », de Focus, groupe néerlandais progressif des années 1970. Un morceau hallucinant, sans texte, mais avec du chant tyrolien. Parfait pour Mélo : « J’ai appris à chanter en anglais, mais les textes, je m’en fous un peu. » Avec Pipi Tornado, on n’est pas au bout de nos surprises…

Pour ce premier EP cinq titres, ils ont répété et enregistré les instrumentaux dans le studio d’Eric Muller, puis les voix au Planet Gloria Studio de Loïs Eichelbrenner. On y trouve un nouveau mix de « Spider », leur premier single, où Mélo nous fait part de sa phobie des araignées ; « Pipi of the Apes », un rendez-vous amoureux fantasmé avec un gorille enfermé au Zoo, inspiré par Diane Fossey, sur lequel la chanteuse vocalise et roule les « R » en digne émule de Nina Hagen ; « Rats », un rare titre en français, inspiré par le film La Souris ; « Back. Now », un affrontement avec un hippie qui ne veut pas lui rendre son feu ; « Roddy Pee-buddy », l’histoire d’un ami imaginaire résultant d’hallucinations, Roddy étant un clin d’œil à Rod Stewart, autre idole de Mélodie, preuve de son bon goût.

Retrouvez Pipi Tornado sur :

https://www.facebook.com/Pipi.Tornado.Official 

https://www.instagram.com/pipitornado/ 

https://www.youtube.com/channel/UCTz5GoPbHG-cgK0yIByi6og 

 

Photos : Geoffrey Lévèque

 

 

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